Vers Chalon-sur-Saône , petit détour pour pique-niquer en écoutant les oiseaux. Courte visite de la ville (45 000 habitants),  en passant par la rue de l'Ancien collège. Ancien pensionnat, en fait ... ... comme on peut le déchiffrer sur ce zoom. C'est maintenant le lycée Émiland Gauthey, mais l'entrée n'est plus là. Derrière la pizzeria en rénovation,  la tour de la Trémoille (Trémouille), elle-même largement restaurée.  Louis II de la Trémoille (1460-1525), gouverneur et lieutenant-général de Bourgogne, remporta de nombreuses victoires durant les guerres d'Italie et mourut à la bataille de Pavie.
Ce Christ grassouillet  n'est qu'une copie faite en 1986. L'original, brisé par accident en 1943, n'a été reconstitué est mis dans la cathédrale  que cette même année. Passage sur l'île Saint-Laurent et vue sur la coupole de l'église Saint-Pierre (XVIIe) Le monstrueux  Scenic Sapphire, navire de croisière fluviale de luxe. Mis en service en 2008, sur le Rhône et la Saône. 135 m de long. Mais cela ne trouble pas ce pêcheur multi-ligne. Tour du Doyenné. Construite en 1409 au chevet de la cathédrale Saint-Vincent. C'est en fait un escalier à vis utilisé pour l'accès au logement du doyen des chanoines.
En ruine, elle est démontée et vendue pierre par pierre à un antiquaire qui l'abandonne au fond d'une cour parisienne. C'est en 1928 qu'elle revient à Chalon et est réédifiée à la pointe de l'île Saint-Laurent. De l'autre côté de l'île, sur le bras de la Génise, le port de plaisance. 13 En continuant le tour de l'île, autre vue sur le dôme de Saint-Pierre ... ... et passage derrière la caserne des CRS.
En aval du pont de la Génise, les détritus s'accumulent. Sur le quai de la Monnaie, le bâtiment des pompes élévatoires (1871), placées sous l'échancrure du toit.  Elles permettent de puiser de l'eau saine dans la nappe phréatique sous la Saône. La cathédrale Saint-Vincent, vue depuis l'île. Fin du tour de l'île. Repérage de ce coin pour pique-niquer demain après-midi, de retour de Beaune. Sur le quai de la Monnaie, jeux d'enfants ?
Transats massifs accueillants, mais peut-être trop espacés. Et placés face au nord. Derrière eux, une maison bien coincée entre deux autres. Retour dans la vieille ville. Fenêtres inclinées dans le « fruit » du mur. Place Pierre Chenu, une impasse bien tranquille. Dommage que ces grilles gâchent la vue ...
... de l'architecture. Sur la place Saint-Vincent un peu trop restaurée ... ... la cathédrale éponyme.  Construction du XIe au XVIe, façade refaite au XIXe. Au premier étage, un triforium (une galerie) à balustrade pleine permet de circuler dans l'épaisseur des murs. Tiens, revoilà notre « miroir de la vie » (speculum vitae) !
Vitraux modernes (1954) de Pierre Choutet. L'orgue de tribune, par Karl-Joseph Riepp (1710-1775).  Initialement à quatre claviers et quarante-quatre jeux (réduit à trois claviers vers 1850) Par contraste, certains bâtiments hors zone touristique sont quelque peu délabrés. 42 Rue des Cloutiers, des trompe-l'œil ...
... un peu grivois. Et un autre de Molière. Place du théâtre, bien sûr (1991,  Ph. de Lanouvelle et B. de Renty).  Mais c'est surtout l'escalier extérieur qui est intéressant. Lady Laure, dans la Grande Rue. .Mannequins vieillots, mais une veste légère, à droite, qui a l'air bien. Mais ce lundi, c'est fermé. Le climat semble convenir aux hortensias, dans le passage de Marcilly.
Face arrière de la cathédrale, rue Edgar Quinet (1803-1875) historien, poète, philosophe et homme politique, républicain et anticlérical. Côté nord, ogives plein cintre. Un nom de rue facile à retenir. Le presbytère. Une nuit au P'tit Déj hôtel, à Champforgeuil, direction Beaune. Correct pour un passage, mais sans plus.  La chambre est petite, mais pour le petit déjeuner, le nom est mérité.